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BILLIE.JEAN
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Interview de Michael Bearden Empty Interview de Michael Bearden

Ven 10 Juin - 23:59
http://mjtpmagazine.presspublisher.us/issue/a-powerful-truth/article/interview-with-michael-bearden


J’ai récemment eu le privilège d’interviewer Michael Bearden pour Dot to Dot. Il est connu pour avoir été le directeur musical de la tournée This Is It, mais j’ai découvert qu’il était bien plus que ça.

Michael a collaboré et enregistré avec certains des plus grands artistes de notre époque, a composé de nombreuses musiques de films, est un musicien et un arrangeur accompli, et est actuellement le directeur musical du Lopez Show sur TBS. Aussi impressionnants soient ses dons, Michael reste humble. Dans cette interview, il partage avec nous une vision rafraîchissante de son ami Michael Jackson, ainsi qu’un aspect très humain de la "célébrité".


Valmai : Michael, vous êtes un claviériste, arrangeur, compositeur et directeur musical accompli. Pouvez-vous nous dire quand et comment vous avez commencé dans le milieu de la musique ?

Michael Bearden: La première fois que j’ai joué devant un public ça devait être vers 11 ou 12 ans. Je jouais dans des fêtes de quartier, des fêtes privées ou des choses comme ça. J’ai réalisé très tôt qu’être payé pour quelque chose que je ferais gratuitement était un chemin que je souhaitais poursuivre. Avec beaucoup d’effort, de persévérance et de sacrifices, j’ai finalement progressé vers le point où j’en suis maintenant. Ca a été jusque là un voyage étonnant que je n’ai pas l’intention de stopper de sitôt.


Quel est le premier artiste d’envergure pour lequel vous avez joué ou avec qui vous avez enregistré ?

Le premier artiste d’envergure avec lequel j’ai travaillé est Ramsey Lewis. J’étais très jeune quand je l’ai rencontré, je devais avoir 15 ans. Il a cherché à détecter mon potentiel. J’allais chez lui le week-end quand il était disponible. J’ai beaucoup appris rien qu’en étant à son contact. Il ne se souvient probablement plus de cette époque. Mon autre mentor a été Herbie Hancock, à peu près à la même époque. Il a été et est toujours une influence majeure pour moi.

Quand j’ai quitté Chicago pour Washington, j’ai rencontré Stevie Wonder. Je devais avoir 18 ans. Il m’a invité sur scène avec lui alors qu’il était de passage à Washington et j’ai eu un avant-goût de ce qu’était le vrai génie.

Ma première grosse collaboration après que j’ai quitté Washington pour déménager à Brooklyn a été avec le flûtiste légendaire Herbie Mann. Avec Herbie, j’ai voyagé dans le monde entier et j’ai été en contact avec des artistes énormes. J’ai eu la possibilité de travailler avec eux grâce à l’influence d’Herbie. Et heureusement pour moi, ça ne s’est pas arrêté depuis.


Vous avez travaillé pour une liste impressionnante d’artistes, comme Sting, Whitney Houston, Michael Jackson et Aretha Franklin, pour ne citer qu’eux. Comment avez-vous vécu ces expériences ?

Toutes mes expériences musicales sont différentes. Mais la seule chose qui persiste c’est le sentiment d’être comme un enfant à chaque fois que je commence un projet avec un nouvel artiste, ou un artiste avec lequel j’ai déjà travaillé. C’est toujours un énorme plaisir pour moi. Et heureusement ça ne changera jamais.


Qu’avez-vous appris professionnellement et personnellement en travaillent avec ces artistes ?

Bonne question ! J’ai appris beaucoup de choses à leur contact. Ce que je vois à chaque fois c’est que chaque artiste avec lequel j’ai travaillé veut être aimé. Ca peut paraître un peu cliché, mais c’est vrai. L’art qu’ils créent n’est pas nécessairement le même que pour les êtres humains qui créent. J’ai appris de la part de Herbie Hancock il y a des années que pour être un grand artiste, il faut d’abord être un grand être humain et un citoyen du monde.

Avec MJ nous avons parlé de son envie de connaître une plus grande normalité dans sa vie. Il est vrai que beaucoup d’artistes cherchent à attirer l’attention et une sorte d’approbation. Il n’y a pas de débat là-dessus, mais à la fin de la journée on revient au constat initial : on veut tous être aimé.


Je suis sûre que vous avez connu des moments très mémorables sur scène, mais est-ce que vous en retenez certains plus que d’autres ?

Il y a tant de moments mémorables pour moi. Il y en a trop pour en sélectionner en particulier, mais je vais en retenir deux.

Il y a quelques années, j’étais sur scène avec différents artistes lors du tournoi de golf des célébrités organisé par Michael Jordan, aux Bahamas. Le grand Billy Preston, le cinquième Beatles comme on le connaît affectueusement, a fait un solo d’orgue. Billy était très malade et était proche de la fin de sa vie, mais il a joué comme s’il était en parfaite santé. Il a fini en se levant et en faisant un glissando étonnant juste avec ses pieds sur les pédales de l'orgue. Toute la salle a explosé sous le coup des applaudissements. C’était un moment extraordinaire.

Un autre moment mémorable a été la performance de Whitney Houston. Elle était à son apogée et nous étions sur une très longue tournée. Je ne me souviens plus dans quelle ville nous étions, mais je me rappelle la chanson. Nous jouions une chanson qui s’appelle In Return. Nous la jouions tous les soirs. Mais ce soir-là en particulier, Nip (comme l’appellent tous ses amis proches) a décidé d’y apporter quelques changements. Elle ne nous a pas dit ce qu’elle avait l’intention de faire, elle l’a juste fait. A la fin de la chanson, au moins la moitié du groupe était en train de pleurer, y compris moi. C’était la première fois que ça m’arrivait et ce n’est plus jamais arrivé depuis. Whitney est la seule artiste qui m’ait fait ça alors que j’étais aussi sur scène. Elle avait vraiment un don étonnant à cette époque. On ne reverra certainement plus un tel don dans cette vie.


Michael, vous êtes arrangeur et compositeur, et vous avez aussi écrit des musiques de films. Qu’est-ce qui vous a inspiré dans le fait de prendre cette direction, par opposition aux auteurs populaires ?

J’ai toujours adoré le cinéma et les musiques de films. Quand j’étais enfant, nos parents nous emmenaient souvent voir des films. J’étais toujours plus concentré sur la musique que sur les images. J’ai toujours adoré l’autre dimension que donnait la musique à chaque scène. La musique peut donner à une scène un supplément d’amour, de frayeur, de suspense, de joie, etc. Je ne savais pas que j’avais du talent pour écrire des musiques de films jusqu’à ce que j’entre au lycée. A l’université d’Howard, on m’a demandé d’illustrer un documentaire sur le juge Turgood Marshall. Après avoir vu le mariage de la musique que j’avais composée avec les images sur l’écran, j’ai été frappé. J’ai commencé à écrire des musiques de films à ce moment-là.


Pour vous, quelles sont les qualités requises pour être un bon arrangeur ?

Il faut avoir certaines qualités comme un savoir théorique de la musique, l’orchestration, les gammes d’instruments, un phrasé musical imaginatif, les couleurs, les textures , etc. Mais je pense que la plus importante qualité ne s’apprend pas. C’est une sorte de goût. Il faut savoir ce qu’il faut mettre et ce qu’il faut enlever. Récemment j’ai joué avec l’icône Sergio Mendes. Il m’a fait un très grand compliment après le spectacle. Il m’a dit que n’importe qui pouvait apprendre la technique, la théorie et tout le reste, mais il a dit qu’on ne pouvait pas apprendre le goût. Je reste toujours humble quand un artiste me dit ça. Je ne sais pas d’où ça vient, mais je suis heureux de savoir ce que ça veut dire.


Vous avez rencontré Michael Jackson pour la première fois en 1993, et avez collaboré avec lui pour la première fois en 2001. Comment ça s’est passé ?

J’ai rencontré MJ au Mexique, lors de son concert en 1993. Je travaillais avec Madonna à l’époque et nous sommes tous venus voir le concert. Il avait du mal à respirer à cause de l’altitude de Mexico. Pour moi aussi c’était difficile, et pourtant je n’étais même pas sur scène. Nous sommes allées en coulisses et j’ai pu lui dire bonjour. Il a toujours été l’un des artistes les plus sympas qu’il soit possible de rencontrer. C’était vraiment un être humain très gentil.

J’ai travaillé avec lui pour la première fois en 2001 au concert du Madison Square Garden à New York. Il n’était pas du tout comme on m’avait dit. On pouvait lui parler facilement, il était sociable, et pas aussi timide qu’on me l’avait dit. Ses frères étaient là donc il était peut-être plus à l’aise. Je l’ai trouvé extrêmement professionnel et très pointilleux. Il savait ce qu’il voulait et comment l’obtenir. Son talent parle de lui-même.


Etes-vous restés en contact entre 2001 et 2009 ?

Pas tout le temps, mais je l’ai vu plusieurs fois en studio. MJ enregistrait toujours beaucoup de matériel quand il travaillait en studio, et j’ai pu assister à certains enregistrements. Beaucoup de choses que j’ai jouées n’ont pas fini sur l’enregistrement final, mais c’était toujours génial de travailler en studio avec Michael.


Comment avez-vous été engagé sur This Is It ?

Quand j’ai vu que j’étais sur la liste restreinte des directeurs musicaux susceptibles de participer à la tournée d’MJ, étonnamment j’ai été un peu réticent. J’avais été directeur musical pour beaucoup de grandes stars dans ma carrière et je voulais poursuivre des projets musicaux plus proches de chez moi. Mais quand c’est Michael Jackson en personne qui vous appelle vous étudiez au moins les possibilités.

J’ai rencontré pour la première fois le metteur en scène de This Is It, Kenny Ortega. Nous avons eu une grande réunion et il m’a invité dans la soirée à rencontrer MJ. J’ai demandé à ce qu’on installe un clavier dans la pièce, puis j’ai rencontré MJ. Quand MJ est finalement arrivé, je jouais déjà du clavier. Il s’est avancé avec un grand sourire. Il a commencé tout de suite à danser et m’a demandé de jouer Workin’ Day and Night. On s’est embrassés et on a commencé à parler de ce qu’il souhaitait, et je lui ai dit ce que je souhaitais. Je l’ai interrompu plusieurs fois pour lui demander de chanter des chansons. Nous nous sommes tout de suite bien entendus. On s’est fait un mini-concert rien que tous les deux, pendant une demie heure. Quand j’ai été sur le point de partir, je lui ai demandé quelle serait la setlist et il a ri. Il devait voir encore d’autres gars après moi. Il a dit "Dieu te bénisse", et j’ai quitté la pièce. Je n’étais même pas encore rentré chez moi que je recevais un appel me demandant d’être son directeur musical. J’ai eu un moment de gratitude et je suis rentré directement pour apprendre les chansons !


Michael Jackson connaissait chaque élément, chaque instrument, chaque note, chaque corde de sa musique. Il savait quand quelque chose n’allait pas et on le voit dans le film avec la chanson The Way You Make Me Feel. Est-ce le seul moment où lui et vous n’étiez pas tout à fait d’accord avec les arrangements ?

Beaucoup de gens croient que moi et MJ n’étions pas d’accord à ce moment-là. Ce n’est pas vrai. Nous avions une "joute créative", comme nous disions. MJ avait une opinion bien ancrée et moi aussi. Nous avons ri et nous sommes embrassés à la fin, et on peut voir du respect mutuel et de l’amour entre nous dans le film. Je n’ai jamais été du genre à me prosterner devant tout ce que dit l’artiste. Pourquoi engager un directeur musical sinon ? Pour qu’il se contente d'exécuter ce que veut l’artiste ? MJ était brillant et voulait sans cesse repousser les limites. Il m’a toujours dit qu’il voulait que je le pousse dans ses retranchements, et c’est ce que j’ai fait. Je n’ai aucun problème à faire ça avec les artistes pour qui je travaille. C’est comme ça que ça se passait avec MJ, pas autrement. Nous regardions dans la même direction, mais nous poussions notre regard plus loin. Les résultats sont toujours meilleurs avec cette approche. Tout était fait avec amour.

Quel est votre moment le plus mémorable sur This Is It avec Michael ?

Il est toujours si difficile de répondre à cette question. J’ai grandi en idolâtrant Michael Jackson et les Jackson Five, comme beaucoup d’entre nous. Et là je travaillais étroitement avec un héros de mon enfance. Et il ne s’agissait pas que de travail, mais j’avais aussi sa confiance, sa bénédiction et sa foi en moi pour l’accompagner dans la prochaine étape de sa vie professionnelle. Qu’est-ce qui pourrait être plus mémorable que ça ? Jusqu’à la fin, MJ m’a fait implicitement confiance. J’étais définitivement "validé" par MJ, et rien que ça c’est assez mémorable pour moi.


D’autres personnes ayant connu Michael parlent de son énergie et de son aura, disent que quand il entrait dans une pièce l’atmosphère changeait littéralement. Avez-vous ressenti ça ?

Oui, en fait oui. Tout ce qui est dit à ce sujet est vrai. MJ avait une façon de parader que personne d’autre ne pouvait imiter. Cette aura était réelle. L’atmosphère changeait parce qu’il faisait toujours l’effort de sentir bon. Et il sentait très bon ! Je savais toujours quand il était dans le coin même si je ne le voyais pas.


Vous êtes le dernier de toute l’équipe à avoir vu Michael après sa dernière répétition. Avait-il l’air heureux et prêt pour cette tournée ?

Oui, il était très heureux. Kenny Ortega et moi-même étions avec lui pendant une bonne partie de la journée pour régler quelques petites choses à propos de la tournée. Travis travaillait avec les danseurs. Nous sommes allés sur scène tard ce soir-là, mais nous avons fait une répétition complète. Mj avait l’air bien et il a dit qu’il se sentait bien. Le groupe a dit qu’il y avait une lueur autour de lui ce soir-là. Ils avaient raison. Je l’ai embrassé, il m’a dit qu’il m’aimait, a parlé du lendemain et nous avons rejoint nos voitures pour quitter le Staples Center. J’ai une image très positive de la dernière fois où nous nous sommes parlés. Je suis en paix avec ça.


Beaucoup de gens ont dit que Michael n’aurait jamais été capable de faire les 50 concerts. Quelle est votre opinion à ce sujet ?

Qui sont ces gens ? Ces personnes ont-elles assisté aux mêmes répétitions auxquelles j’ai assisté ? Je suis toujours étonné par les gens qui parlent sans savoir, en basant uniquement leur avis sur des on-dit ou des rumeurs. Il est difficile de dire si MJ aurait fait ou non les 50 concerts. Il était toujours à fond à chaque fois que j’ai travaillé avec lui. Certains de ses frères ont dit être surpris en voyant les premières images de This Is It. Ils ne pouvaient pas imaginer que MJ pouvait être aussi en forme. Ils m’ont dit qu’il essayait toujours d’être à fond pour ses spectacles. Je suppose que MJ pensait qu’il avait quelque chose à prouver. Selon moi, c’était sa façon de faire. Il n’est pas question de dévaloriser ce qu’il a fait sur This Is It. C’était MJ qui faisait ce qu’il savait faire de mieux. Il travaillait pour être prêt et les derniers jours il l’était ! Et il le savait ! Je ne vois aucune raison selon laquelle il n’aurait pas réussi à faire ces dates. Il parlait même de la possibilité d’étendre la tournée à d’autres pays. Pour moi ça veut tout dire.


Concernant tout l’amour qui a été exprimé pour votre ami depuis sa mort, que pensez-vous qu’il aurait dit de tout ça ?

Je n’ai pas vraiment à l’imaginer. Je sais qu’il serait resté très humble. Il aurait apprécié. Même de la part des hypocrites. MJ voulait juste être aimé pour l’art qu’il créait. Je sais qu’il était blessé par l’attention que lui portaient les tabloïds et les paparazzis qui le poursuivaient, mais il comprenait ça. Il voulait juste être jugé de façon équitable et avoir l’attention qu’il méritait. C’était une personne adorable et généreuse et il voulait la même chose en retour. En tant qu’ami, je n’essaierai jamais d’en faire un dieu. C’était seulement un homme, pas un dieu, mais un homme extraordinaire.

Si vous pouviez passer du temps avec lui aujourd’hui que lui diriez-vous ?

Il ne se passe pas un jour sans que je pense à MJ. Pas un jour depuis sa mort. Nous resterons liés pour toujours et je me sens bien avec cette idée. Je n'aime pas trop baser ma vie sur de l'hypothétique, mais s'il était là, la chose la plus importante qu'il aurait besoin de savoir ce serait si ses enfants vont bien et s'ils sont sur le bon chemin pour devenir des citoyens du monde. Il serait très heureux de ça. Tout autre sujet serait secondaire pour lui. Je lui ferais aussi savoir que ses vrais amis ne l'ont jamais abandonné et qu'ils le lui montrent par des gestes, et pas que par des paroles. Puis on rirait probablement beaucoup, et on irait manger quelque chose qu'on aime manger. J'aimerais ce moment intensément.


Avez-vous déjà ressenti son esprit comme beaucoup d'autres l'ont ressenti ?

Oui, mais pas de la manière qu'on pourrait penser. Je l'ai ressenti alors qu'il était là. Il y a un moment dans This Is It où nous travaillons sur Earth Song. MJ explique ce qu'il veut et il me dit quand "commencer ce piano". Au moment où il me donne le signal, je ressens quelque chose. Je m'en suis encore souvenu au moment où j'étais au volant pour rentrer à la maison ce soir-là. Puis j'avais oublié jusqu'à ce qu'on commence à faire le film. Dès que j'ai vu ça, j'ai eu exactement la même sensation que le premier soir où c'était arrivé. Un transfert d'énergie est réel à travers les êtres créatifs, mais c'était encore autre chose.


Quel est votre plus beau moment avec Michael ?

J'ai beaucoup de bons moments avec MJ. L'un de mes moments préférés est quand lui et moi avons travaillé sur la setlist au début des répétitions, bien avant qu'on ait un groupe et des danseurs. Nous avons discuté de la façon dont devait se dérouler le spectacle, nous étions comme des concepteurs de montagnes russes. C'était ce qu'il voulait, que son spectacle ressemble à un tour de montagnes russes. Le moment le plus chaleureux pour moi c'est quand il m'a montré ses notes manuscrites à propos de la setlist, et il a mis ses lunettes pour lire. Je l'ai regardé en souriant et il a dit "Quoi ?". Je n'ai rien répondu et nous nous sommes remis au travail. C'était génial de le voir afficher son humanité. Il était tellement sous contrôle en public; c'était cool de le voir un petit peu vulnérable. C'était aussi cool de voir que notre relation directeur musical/star évoluait vers quelque chose de plus. Il se sentait très à l'aise avec moi et j'appréciais. Il savait que je ne voulais rien d'autre que le voir revenir au top. Ces lunettes me l'ont affirmé.


Pour vous quel est le plus grand héritage laissé par Michael ?

C'est difficile à dire. Son art signifie plusieurs choses à différentes personnes. Pour moi, son héritage est probablement sa simplicité. Jamais dans ma carrière et probablement dans l'histoire de la musique, je n'ai vu un artiste toucher tant d'êtres humains en même temps. Je ne pourrais pas vous dire combien de fois j'ai entendu des fans dire que leurs enfants de 2, 3, 4 ou 5 ans ont découvert la musique de Michael. C'est tout simplement extraordinaire. Qu'est-ce qui touche à ce point les gens dans sa musique ? Il avait l'habitude de me dire: "Quand tu fais de nouveaux arrangements pour une chanson, assure-toi qu'ils soient simples". Il disait: "Ils doivent pouvoir les fredonner. S'ils ne peuvent pas fredonner c'est que c'est trop compliqué". Il voulait que ses chansons puissent être chantées de 7 à 77 ans. Et il a réussi !
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