Jermaine Jackson craint que la sanction de Conrad Murray soit trop "douce"

Jermaine Jackson est sorti de son silence pour évoquer le verdict du procès du Dr Conrad Murray, insistant sur le fait que le médecin de son défunt frère allait recevoir une sanction "douce".

Le chanteur était au tribunal le lundi 7 novembre quand le verdict de culpabilité a été énoncé, et il doit maintenant attendre jusqu’au 29 novembre pour savoir à combien de temps s’élèvera la peine de prison du médecin, pour avoir administré un anesthésiant qui a tué son frère en 2009.

Murray risque quatre ans derrière les barreaux, mais il pourrait n’en faire que deux grâce au jeu des remises de peine, et Jackson craint que la sanction ne soit pas en cohérence avec son crime.

Dans une interview donnée à Ellen DeGeneres, qui sera diffusée le mercredi 9 novembre à la télévision américaine, Jackson dit : "Je pense que la sentence a été très douce. Je veux dire qu’on doit probablement être condamné à plus si on a volé. Si on va dans un hôpital pour voler des caisses de Propofol, on doit probablement être condamné à plus".

"Le condamner à deux ans pour avoir pris une vie... même en oubliant qu’il s’agit de Michael Jackson il a pris une vie…"

Cette idée a été reprise par sa mère Katherine Jackson et par son frère Tito, qui a déclaré au journal britannique The Sun : "Le Dr Murray a pratiqué la médecine de Frankenstein sur mon frère. Il devrait passer le reste de sa vie en prison".

Katherine Jackson a ajouté : "Ce verdict me laisse un sentiment mitigé. Je pense que le jury a fait son travail. J’étais émotionnellement épuisée et la peine et la douleur ne m’ont jamais quittées même si ça ne me ramènera pas Michael. Le Dr Murray mérite une plus longue peine de prison… Je n’oublierai jamais ce que le Dr Murray a fait à Michael. Il manque à ses trois beaux enfants, il manque à sa famille, et j’ai de la peine tous les jours".

Jermaine a aussi profité de cette interview pour clarifier les choses sur le fait que son frère ait été accro aux drogues.

Il a dit à DeGeneres : "Il était dépendant au Demerol en 2001… mais il souffrait beaucoup. Même le rapport d’autopsie n’a révélé aucune addiction. Michael voulait juste dormir. Il ne voulait pas mourir. Il avait confiance en ce médecin".

Il se souvient aussi du climat dramatique qui régnait dans la salle d’audience lundi: "Ma mère a pleuré et nous l’avons consolée, les fans applaudissaient, mais ça ne nous ramènera pas Michael. Nous avons perdu notre frère".


Source : contactmusic.com
mjfrance – Traduction PYC